Mécène du Louvre
En 2021, Fimalac a soutenu l’exposition “Paris-Athènes”.
2021 marque un double anniversaire : le
bicentenaire des débuts de la guerre de Libération de la Grèce, traditionnellement fixés au 25 mars 1821 et, le même mois de la même année, le 1er mars 1821, l’entrée au Louvre de la Vénus de Milo, découverte un an auparavant, en avril 1820.
Cette coïncidence des calendriers est riche de sens. Elle questionne la place particulière de l’art grec antique dans les collections du Louvre et, au-delà, la vocation singulière de la Grèce dans la constitution de l’identité culturelle de l’Europe et particulièrement de la France.
La renommée et la fascination pour l’antiquité grecque continuent pourtant d’occulter la connaissance de la Grèce moderne, que les Français commencent à redécouvrir à partir du XVIIe siècle, et dont la naissance en tant que nation au XIXe siècle est profondément déterminée par l’essor de l’archéologie scientifique comme par le néoclassicisme français et allemand.
L’exposition met ainsi en évidence les liens culturels, historiques et artistiques noués entre les deux nations, qui ont conduit à la définition de la Grèce moderne.
En 2007, Fimalac a soutenu l’exposition consacrée au sculpteur grec Praxitèle.
Praxitèle est l’un des sculpteurs les plus renommés de l’Antiquité, célèbre pour avoir introduit le premier le nu féminin dans la statuaire. Praxitèle a laissé une empreinte très forte, inspirant les artistes et éclairant l’histoire de l’art depuis 2300 ans.
L’exposition réunit pour la première fois un très grand nombre de marbres et de bronzes, œuvres attribuées à Praxitèle, copies grecques et romaines…
Ce voyage dans le temps invite à reconnaître le rôle considérable joué par la sculpture grecque dans l’histoire de l’art occidental, au travers de six époques de l’histoire durant lesquelles “le fantôme de l’artiste est particulièrement présent”.
Très pédagogique, le parcours retrace la période d’activité de l’artiste et de son atelier (plaque de Mantinée, Artémis de Brauronia…), la période romaine, fascinée par l’art de Praxitèle (Aphrodite de Cnide, Satyre au repos), les créations “praxitélisantes” grecques et romaines qui ne constituent pas de simples copies mais de véritables œuvres “à la manière de” (Diane de Gabies, Apollino), puis le Praxitèle imaginé par les artistes, qui vont, siècle après siècle, le restaurer, le réinventer, jusqu’à le fantasmer au XIXème siècle avec, notamment, l’histoire de Phryné.
L’exposition a donné lieu à la publication d’un catalogue sous la direction d’Alain Pasquier et Jean-Luc Martinez, (456 pages, co-éditeur musée du Louvre, éditions : Somogy éditions d’art).
En 2003, Fimalac a soutenu l’exposition “Porphyre, la pierre pourpre des Ptolémées aux Bonaparte”.
L’exposition “Porphyre” a été présentée dans la salle du Manège comme un prélude à son réaménagement muséographique.
Elle a mis en évidence, à travers ce matériau d’une extraordinaire dureté et d’une couleur pourpre dont il tire son nom, les collections de plusieurs départements du musée.
Symboles des fastes impériaux égyptiens et romains, les œuvres de l’Antiquité furent réemployées du Moyen-Age jusqu’à l’Empire napoléonien. Soixante-dix œuvres de l’Egypte grecque à la fin du XVIIIème siècle, dont certaines inédites, ont permis de mieux comprendre leur histoire, souvent difficile à dater, et d’apprécier la constante fascination pour ce matériau.
L’exposition a fait l’objet d’une publication dirigée par Philippe Malgouyres, commissaire de l’exposition, et éditée par la RMN.
En 2000, Fimalac a soutenu l’exposition “2000 ans de création d’après l’antique”, présentée par le musée du Louvre et la Réunion des musées nationaux.
Cette exposition au caractère inédit a mis en présence une dizaine de chefs d’œuvre antiques parmi les plus célèbres : la Vénus de Milo, le Tireur d’Epine, le Gladiateur Borghèse, etc., et les échos qu’ils ont suscités dans la création artistique sous ses différentes formes : sculptures, peintures, dessins, gravures, photos, éléments d’architecture et mobilier.
L’exposition a fait l’objet d’une publication des trois commissaires de l’exposition, Jean-Pierre Cuzin, Jean-René Gaborit et Alain Pasquier, éditée par le musée du Louvre et la RMN.